Washington : un crash au coeur de la capitale
- Kelly Manneveau
- 25 févr.
- 2 min de lecture
Au-dessus du fleuve Potomac, le 29 janvier 2025, un hélicoptère militaire Black Hawk de l’armée américaine percute un avion de ligne d’American Airlines. En plein cœur de la capitale américaine, et à quelques kilomètres de l’aéroport Ronald Reagan, le drame a entraîné la mort de l’ensemble des personnes à bord des deux appareils. 67 personnes sont décédées, marquant un jour sombre pour les Etats-Unis.

Quelques minutes seulement après la collision, les secours ont été déployés, et plus de 300 professionnels ont participé aux missions de sauvetage rapidement devenues des missions de récupération des corps. Il était également indispensable de retrouver les boîtes noires, afin de comprendre les raisons de cet accident ayant causé la mort de 67 personnes. Grâce au travail des secouristes, les boîtes noires ont pu être récupérées, permettant ainsi d’apporter des informations cruciales lors de l’enquête. Selon cette dernière, menée conjointement par la Federal Aviation Administration (FAA) et le National Transportation Safety Board (NTSB), le contrôleur aérien a demandé à l’hélicoptère militaire, environ trente secondes avant la collision, s’il avait bien vu l’avion qui se trouvait devant lui. Selon les premiers éléments de l’enquête, cette demande est restée sans réponse.
Lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche suite au drame, le Président Donald Trump s’est exprimé au nom du peuple américain, expliquant : « nous sommes en deuil ». Après avoir adressé ses condoléances aux familles des victimes, le Président fraîchement élu a rapidement critiqué les administrations précédentes, en visant particulièrement Barack Obama et Joe Biden, expliquant que ce sont en réalité les politiques « DEI » (diversité, équité, inclusion) mises en place au cours des mandats de ces derniers qui sont responsables du drame. Selon Donald Trump, ces politiques ont affaibli les exigences de recrutement auparavant de mise pour les contrôleurs aériens notamment.
Ces affirmations ont secoué la sphère politique américaine, les opposants du Président ayant immédiatement dénoncé ces propos, jugés « déplorables » par l’ancien secrétaire aux Transports Pete Buttigieg. Pour John Garamendi, « blâmer la tragédie de l’accident d’American Airlines sur la DEI est honteux et irresponsable ». Depuis, le Président Donald Trump n’est pas revenu sur ses dires, qui s’inscrivent plus largement dans sa politique visant à supprimer tous les programmes dits « inclusifs » de l’administration américaine.
Plusieurs questions restent aujourd’hui en suspens, et des réponses seront apportées dans les prochaines semaines afin d’expliquer les causes de ce drame aérien au cœur de la capitale américaine.
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