LE CLAN KENNEDY DE RETOUR SUR LE DEVANTDE LA SCÈNE
- Kelly Manneveau
- 27 févr.
- 2 min de lecture
Les Kennedy. Entre mythes et réalité, cette famille américaine a fait l’objet de nombreux mystères au cours des cent dernières années, et notamment depuis le 8 novembre 1960. Ce jour-là, John Fitzgerald Kennedy remporte l’élection présidentielle face au républicain Richard Nixon, et devient officiellement le futur Président des Etats-Unis. A 43 ans, il est le plus jeune américain à exercer cette fonction dans l’histoire du pays. Sa jeunesse, son charisme puis son assassinat font partie de la « légende Kennedy » et s’inscrivent dans l’histoire plus vaste de cette famille américaine au destin hors normes.

Alors que les Américains la voyaient jouer à cache-cache dans le bureau ovale, trouvant des cachettes sous le bureau de son père, Caroline Kennedy a depuis tracé son propre chemin. Ayant elle-même exercé de hautes fonctions politiques, en tant qu’ambassadrice des Etats-Unis en Australie sous le mandat de Joe Biden par exemple, Caroline Kennedy exerce toujours une influence notable dans la sphère politique américaine.
Aujourd’hui, elle revient sur le devant de la scène afin de s’opposer à la nomination de son cousin, Robert Kennedy Jr (alias RFK Jr), en tant que Secrétaire à la Santé. Dans une lettre adressée aux différents Sénateurs chargés d’auditionner le prétendant au poste, elle exprime clairement les raisons pour lesquelles son cousin n’est selon elle pas apte à exercer une telle fonction. Dans cette lettre au vitriol, Caroline Kennedy explique connaître « Bobby depuis toujours ». Et c’est précisément pour cela qu’elle s’oppose à sa nomination, le décrivant comme « un prédateur » qui « passe des poussins et des souris au mixeur pour les donner à ses faucons ». Tout en dénonçant une personnalité qu’elle juge incompatible avec la fonction de Secrétaire à la Santé, l’ancienne ambassadrice met en lumière certaines incohérences de Robert Kennedy Jr, expliquant qu’ « il exploite le désespoir des parents d'enfants malades, vaccinant ses propres enfants tout en se créant une clientèle qui décourage hypocritement les autres parents de vacciner les leurs ».
Bien que désapprouvant les idées partagées par son cousin depuis le lancement de sa campagne présidentielle, avant qu’il ne rejoigne le Président Trump, le clan Kennedy était jusqu’alors resté plutôt silencieux quant à la progression fulgurante de Bobby au sein des sphères de pouvoir de Washington. Publiée seulement quelques heures avant que ce dernier ne doive faire face aux Sénateurs lors de son audition de confirmation, la lettre de Caroline Kennedy a marqué les esprits et acté la division au sein de cette famille emblématique de l’Histoire américaine.

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